Dans cette scène célèbre, la coiffure est très présente. La chevelure, abondante et dénouée devient parure et participe à la séduction de la licorne. La légende raconte que seule une jeune vierge peut apprivoiser cet animal farouche. Tout, dans le maintien de la dame évoque la virginité et l'innocence : la coiffure libre, la robe sobre, la silhouette fine participent à attirer la licorne. Seuls le jeu des regards, le reflet dans le miroir, le symbole phallique de la corne troublent la pureté de l'instant et proposent une lecture plus ambivalente du tableau.
La vue, d'après la tapisserie, musée de Cluny |
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