dimanche 29 décembre 2013

Au musée de l'Orangerie à Paris, les cheveux de Frida Kahlo s'exposent jusqu'au 13 Janvier


Frida adolescente, la houle de ses cheveux

Auto-portrait à la robe de velours, 1926, Coyoacan, Mexico


Frida a dix neuf ans. Sa crinière se confond avec l'onde et évoque les boucles des Vénus de Boticelli. Elle peint ce premier tableau pour son fiancé Alejandro Gomez Arias qui l'a quittée et exprime la tourmente de son coeur par la tempête de ses cheveux.

vendredi 27 décembre 2013

Frida coupée en deux,transfigurée par l'art

Auto-portrait, colonne brisée, 1944

Cheveux libres comme son pinceau trempé dans l'épreuve, l'artiste se représente coupée en deux pour mieux se recréer. Pour Frida,  peindre, c'est sublimer l'intensité de la douleur physique et morale liée à l'accident qui a brisé sa vie à 19 ans.

Frida trahie, cheveux tranchés

Auto-portrait aux cheveux coupés, 1940

Frida sacrifie sa féminité, se défigure en massacrant sa chevelure pour exprimer la violence de la rupture avec Diego de Rivera. Détachées d'elle, ses longues mèches sombres rampent comme des serpents menaçants à ses pieds. 

Frida la mexicaine, coiffée de son pays

Auto-portrait dédié au docteur Eloesser, 1940

Frida affirme sa nationalité mexicaine dans les coiffes qu'elle arbore. Son lourd chignon tressé et fleuri exprime son appartenance à une terre dont elle revendique les traditions. 

Frida, souvent écorchée, jamais détruite

Autoportrait au collier d'épines, 1940

Couronne d'épines autour du cou, s'inspirant du martyre du Christ, Frida vit un véritable chemin de croix. Mais les papillons blancs et aériens posés sur la masse sombre de ses cheveux expriment sa foi en la vie et son espérance de la résurrection.

Frida défaite comme ses cheveux

Frida aux cheveux défaits, 1947

Cheveux dénoués et regard perdu, Frida se représente devant une paroi minérale et trouée. Seule trace de vie dans cet auto-portrait de la désillusion, la plante grasse dont les tresses lumineuses semblent jaillir du néant.

En boucle avec Cologne

Vu dans le métro à la station Michel-Ange Molitor, une affiche intrigante où la chevelure invite au départ. Les mèches en cascades forment l'écrin naturel des vieilles cités d'Europe. Entremêlée aux boucles soyeuses, la ville devient un élément organique et onirique. Une vision sensuelle et féminine du voyage.