samedi 14 février 2015

Saint-Valentin!

Eh bien non, ce n'est pas la Saint-Ignace ni la Sainte Barbe mais bien la Saint-Valentin!
La preuve, ces 2 roux unis sur leur 2 roues au feu rouge de la rue Violet.
Samedi pluvieux, heureux les amoureux!!!

vendredi 13 février 2015

Une conférence au poil.

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Quand trois pelés et un tondu se donnent rendez-vous un dimanche pour couper les cheveux en quatre, ça décoiffe!

A l'angle de la rue René Legros et de l'allée Verlaine, un dimanche frileux de janvier,  le cheveu prend la parole dans l'ancienne trésorerie de Savigny. Annie et Rémi, experts renommés en coupe énergétique, tiennent une conférence qui décoiffe devant un public au poil. 

Tout a commencé il y a belle lurette en Jordanie. Rémi est le coiffeur attitré de la reine Noor.  Mais dans sa cage dorée, même au service d'une grande dame, l'homme de l'art finit par s'ennuyer.  Retour au Mont Tabor ( à deux pas de l'obélisque ramenée de la campagne d'Egypte ) où ses clientes se plaignent que leurs cheveux repoussent moins vite depuis que Rémi a disparu. Son rasoir aiguisé sur cuir jouerait-il un rôle dans la vigueur de leur tignasse ? En titillant leurs bulbes crâniens, n'aurait il pas chatouillé, telle l'aiguille de l'acupuncteur,  l'énergie de leurs méridiens ? C'est le début d'une histoire sans fin. 
Shiatsu et médecine chinoise, police criminelle et médecins légistes, ethnologues et psychologues s'en mêlent, révèlent le pouvoir du rasoir et décident de son destin. Rémi Portrait comprend que sa vocation est d’aider les gens à vivre mieux en réveillant la mémoire de leurs cheveux ! Et Annie Masfaraud dans tout ça ? Elle a été l'élève brillante du Maitre du rasoir et a franchi le périphérique avec la coupe énergétique. Pionnière capillaire en banlieue, elle cultive les bulbes et tresse le lien dans son salon métissé.
Le tandem, ying et yang, captive l'auditoire qui veut tout savoir de ses fourches et de ses épis, de ses raies et de ses plis, de ses nœuds et de ses aïeux. Dans l'ancienne trésorerie, les langues une à une se délient, les aveux fusent dans la nuit.

Patrice et sa moustache

Au matin du 18 octobre 2013, pour des raisons qui  l'étonnent encore aujourd'hui, Patrice a éprouvé l'impérieux besoin de se laisser pousser la moustache.

 

"Bien plus que le port d'Amsterdam du grand Jacques, le port de ma moustache, m'a fait voyager dans un imaginaire d'hommes virils et résistants. Ma moustache est une compagne fidèle qui ne m'a pas laissé tomber lors de la chute finale de mes cheveux. Dans ces moments douloureux pour un homme, elle a su trouver un moyen efficace de rétablir le poids d'poils nécessaires à l'équilibre fragile d'un être délicat…moi ! Compagne fidèle, pour autant, elle ne se limita pas à ce rôle silencieux d'amie bienveillante qui tricote, les soirs d'hiver, au coin du feu. Elle a su se révéler très active, renforçant  tout en nuançant  subtilement, les diverses expressions que je souhaitais donner à mon visage en fonction des circonstances du jour, de mes intérêts du moment ou de mes humeurs instables. C'est ainsi que chaque matin, devant le miroir de ma salle de bains, je me contemple en brossant soigneusement cet élégant ramasse-miettes.
Compte tenu que mes 50 premières années de vie furent rasées, "dans quelles circonstances s' est manifesté mon désir de moustache? " est naturellement la première question qui vient à l'esprit. Et bien, au matin du 18 octobre 2013, brutalement, pour des raisons qui m'échappent et m'étonnent encore aujourd'hui, j'ai éprouvé l'impérieux besoin de virer manu militari le jeune homme en moi, qui me squattait depuis trop longtemps déjà, pour laisser toute la place à l'homme mûr que j'étais devenu, sans m'en rendre compte ! C'est ainsi que l'histoire de ma moustache commence…"

dimanche 4 janvier 2015

" Mes antennes et ma couronne"



Le témoignage de Sylvie

 

Mes cheveux sont des antennes qui me relient à l’univers et aux autres. Ils sont mon premier baromètre du temps qu’il fait. Quand je les frôle au réveil, ils me donnent la météo du jour. Ils sont poreux à l'air, réceptifs à toutes les ondes, ils aiguisent mon intuition des relations humaines : ils sont souples avec des interlocuteurs bienveillants mais se hérissent dès qu’il y a de l’agressivité dans l’air.
Côté féminin, ils me couronnent, m’habillent et me protègent ; ils forment autour de moi un cocon de douceur, une robe gracieuse qui m’enveloppe. Des que je me lève, je les brosse; je me reconnecte à moi-même en suivant leur mouvement. J’adore les toucher, leur finesse fait du bien à mes mains, ils sont tendres et faciles à vivre. Avant d’avoir un enfant, je leur en ai fait voir de toutes les couleurs mais depuis ma grossesse et la naissance de ma fille, j’ai renoué avec leur couleur naturelle.
Petite, je les portais tressés en longues nattes au bas du dos, adolescente mi- longs avec une frange, jeune femme j’ai opté pour des coupes garçonnes à la Jean Seberg; j’avais un compte à régler avec la féminité.

La mémoire de la violence

La coupe énergétique a mis en évidence une longue fracture dans l’implantation de mes cheveux, mon mariage et mon divorce éclairs à dix sept ans, la violence de mon mari. Mes cheveux  ont gardé la mémoire de ce traumatisme.
Sur ma photo de mariage, je joue à la dame avec une horrible permanente et une teinte foncée qui me vieillit. Quelques semaines plus tard, je suis assise sur la table rectangulaire du salon et mon mari me gifle à toute volée. Ma tête vacille sous les claques, mes cheveux s’écrasent sur mon crâne mais je reste droite. Je puise dans l’horreur de l’instant la force de le quitter.
Le souvenir des coups reçus est remonté durant la coupe énergétique ainsi qu’un autre, plus enfoui : celui de ma naissance, trop rapprochée selon ma mère, de celle de ma sœur. Je suis née neuf mois seulement après mon aînée. Ma mère m’a dit que j’avais glissé hors d’elle sans souffrance car son ventre n’avait pas eu le temps de se remuscler. J’aurais aimé qu’elle ressente davantage ma venue, qu’elle ne m’éjecte pas comme un fardeau. Ce non accueil maternel est resté gravé dans mon crâne aussi profondément que des forceps. J’ai voulu tout le contraire pour ma petite fille : j’ai tout prévu pour qu’elle vienne au monde dans le recueillement. Alors que j’avais préparé rituellement sa venue  je n’ai pas réussi à la lâcher ; je voulais la garder au chaud en moi dans l’océan fusionnel de l’attente ; il a fallu me faire une césarienne.
Toutes ces mémoires perdues, des plus anciennes aux très récentes sont remontées par vagues durant la coupe énergétique ; mes freins intérieurs ont lâché les uns après les autres et les larmes ont jailli de mes yeux comme une pluie bienfaisante.

L'adolescence retrouvée

Quand j’ai ouvert les yeux - car cette coupe se passe les yeux fermés - je me suis vue dans la glace, sans défense, les mèches toutes mouillées avec la frange de Sophie Marceau. J’ai eu très peur de ne pas me plaire. Mais une fois ma chevelure séchée, j’ai été éblouie par mon apparence juvénile. Mes cheveux brillaient, se mouvaient dans la lumière avec vitalité. J’avais rajeuni, retrouvé mon adolescence, je pouvais reprendre la route là où elle avait bifurqué.
La coiffeuse a mis mes mèches coupées dans un petit sac et me les a données. Ils formaient un bloc dur sous mes doigts, comme si toute mon histoire était rassemblée dans mon poing. Il me fallait aller au bout de mes peines : je les ai brûlées au grand air, dans une vasque portée par un ange, en les mêlant à des feuilles de laurier. L’angelot m’a aidée à les recycler et à les mener au ciel. 

Propos recueillis par Catherine le 27 Septembre 2014

samedi 13 décembre 2014

Et si on passait au bac ?


Dans le salon de coiffure d'Annie, 
A la soirée de lancement du blog Cheveux au vent
Nos invités se prêtent au jeu des aveux 
Chacun s'épanche sur sa tignasse,
Car, quand on passe au bac, on perd sa carapace ! 
Poil trempé et crâne rétréci, on est aussi vulnérable
Qu'un poussin mouillé qui sort de sa coquille...

Les photos sont prises au salon Espace créatif d'Annie Masfaraud

samedi 22 novembre 2014

Damien et ses pattes!




Juste avant l'été, Damien a laissé apparaître des pattes sur ses joues. Il explique cette soudaine coquetterie capillaire.

« J'avais envie de changer quelque chose dans mon apparence, mon visage. Un matin, en me rasant, je me suis dit "Tiens, je vais essayer ça". C'est plus discret qu'un bouc ou une moustache; ça ne gratte pas comme une barbe de trois jours. Et ce n'est pas définitif. 
Pour moi, les pattes ça évoque l’accordéoniste Gérard Blanchard. C'est mon instrument favori, d'ailleurs j'en ai acheté un d'occasion il y a dix ans et je reprends des cours. Gérard, c'est mon idole! Il est un peu décalé comme moi, mais les pattes, ça lui donne un p'tit truc en plus, de la prestance et mieux encore, du panache! Avec mes pattes, maintenant, j'ai la bonne mine toute l'année... ,comme sur mon blog ! »

Témoignage recueilli par Elsie le 26/09/2014





mardi 11 novembre 2014

Perruquière à tous crins

Chef perruquière pour la mode et le cinéma, Christine Chomicki est aussi designer et coiffe meubles et “luminhairs”, leur donnant figure humaine.
Perruque naturelle pour Jacques Weber / Les noces de Figaro
Perruque en fibre d'os pour Alien de Thierry Mugler
Chaise "humaine", Cabinet de pilosité, exposition 2013



Portraits de cheveux

Artiste plasticienne, Lucile Bertrand expose des œuvres aériennes conçues avec des matériaux délicats et légers : cheveux, plumes, tulle, pétales et papier de soie peuplent ses créations en apesanteur.

http://www.lucilebertrand.com/fr/portraits.html

Les couvres chefs défilent à Kiev

Le 15 octobre lors de la Fashion week de Kiev, le styliste Alexei Zalevskiy fait défiler d'étranges mannequins reliés par leurs cheveux. Flamèches fauves, cornes torsadées, franges d'ébènes, ces amazones semblent sorties tout droit de la mythologie.

samedi 4 octobre 2014

L'origine du blog "Cheveux au vent"

"Si tu veux me faire un cadeau, écris sur mes coupes énergétiques, m’intime Annie, mon amie coiffeuse, le soir de ses 50 ans. La nuit, je rêve que je vogue sur les cheveux des femmes coiffées dans son salon. Mises bout à bout, les mèches longues et ondulées forment des vagues qui me portent de l’autre côté de la Méditerranée, où je suis née. Pour peindre la houle d’ébène, la toison bleue qui me ramène aux origines, j'appelle ma complice, la dessinatrice Elsie.
“ Rien n’arrête la force des rêves” me souffle-t-elle quand je lui raconte mon étrange traversée. C’est sur cette brise d’amitié qu’est né  “Cheveux au vent”. Un blog qui mêle la soie, la mémoire, la poésie et l’histoire des boucles d’ici et d’ailleurs. Dans le sillage des coiffeurs, des écrivains et des artistes, des thérapeutes, des ethnographes et des mystiques qui passent ce fil de l’âme au peigne fin"

Catherine, 17 novembre 2011

Charlotte Salomon "Vie ? ou Théâtre ?"

 De 1940 à 1942,  Charlotte Salomon crée " Vie ? ou théâtre ?" un récit pictural, musical et littéraire d'une originalité inouïe. L'artiste, dont le temps est compté, tresse une pièce chantée, entremêlant gouaches, partitions musicales de Mahler, lieder et comptines de son enfance. Dix-huit mois de création fiévreuse, échevelée, avant d'être déportée et gazée à Auschwitz le 7 octobre 1943. 
Fauchée à 26 ans en pleine floraison de son talent. 

Charlotte Salomon dans le jardin de la villa L'Hermitage, Villefranche-sur-Mer, 1939
Gouache extraite de "Vie ou théâtre",  de Charlotte Salomon, réalisée entre 1940 et 1942

Daberlohn, son professeur de musique et premier grand amour représenté à l'infini...

Man Ray photographie les cheveux

La chevelure des femmes est centrale et sublimée dans l'œuvre du photographe Man Ray comme chez les surréalistes des années 30 qui focalisent sur certaines parties du corps féminin. La bouche, les yeux, les cheveux... font l'objet de plans rapprochés et de cadrages inhabituels.

Femme aux cheveux longs, Man Ray, 1929
La publicité a recours aux artistes surréalistes pour donner une dimension onirique à ses produits. Ci-dessous, la photographe Dora Maar métamorphose la chevelure en onde marine pour une marque de shampoing.
Dora Maar, étude publicitaire pour Pétrole Hahn, 1934

Barbes fleuries


Il y a deux ans, une fleuriste de l'Utah, photographe amateur a eu l'idée de fleurir la barbe de son mari et de la photographier sur son blog.  Son initiative a déclenché une vague créative chez les néo-barbus qui revisitent les années folk via internet. Apparues en 70, dans le courant du mouvement hippy, les barbes fleuries reviennent à la mode. Les hommes décorent et accessoirisent leurs barbes. Ce symbole du masculin est-il en train de muter ?


dimanche 7 septembre 2014

Soyez de mèche avec nous !

Cheveux au vent, c’est ainsi que nous vous souhaitons d'enfourcher la rentrée !
Soyez de mèche avec nous en consultant notre blog dédié à la chevelure, 
Beauté, liberté, créativité, nous prendrons soin de vos cheveux,
L'automne 2014 sera ébouriffé et coloré… si vous vous abonnez !

Catherine et Elsie


samedi 9 août 2014

Un sac de voyage très glamour

Envie d'une besace originale pour l'été ? Confiez la vôtre à Boyarde Messenger qui peint sur pochettes et musettes, les icônes du cinéma. Cette jeune artiste fusionne l'art et la mode avec un goût prononcé pour les chevelures et coiffures glamour. Effet pop art garanti !



Création Boyarde Messenger