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mardi 9 février 2016

Nouvel an chinois : l'année du singe!

Elsie en contemplation devant une des aquarelles de Walton Ford. Photo, Damien Chavanat.

La chevelure d' Elsie s'est fondue dans le pelage de cet orang-outang fêtard, l'incitant à le suivre vers une lumière prometteuse de festivités ! Courez-voir l'exposition de Walton Ford, artiste américain atypique, né à New York en 1960. Ses aquarelles géantes représentent toutes sortes d'animaux exotiques dans des décors et situations mêlant surréalisme, humour et allégorie. 
Une œuvre subversive et fascinante au musée de la Chasse et de la Nature, dans le Marais, à Paris, prolongée jusqu'au 28 février.

samedi 15 août 2015

Du sable dans les cheveux


 Deux femmes courant sur la plage, Musée Picasso, Paris
Nous sommes de retour. Après un printemps silencieux, voici de nouveaux témoignages glanés au fil l'été. Récits d'ici et d'ailleurs pour rêver, s'étonner, s'évader, cet automne à nos côtés. 

mardi 11 novembre 2014

Portraits de cheveux

Artiste plasticienne, Lucile Bertrand expose des œuvres aériennes conçues avec des matériaux délicats et légers : cheveux, plumes, tulle, pétales et papier de soie peuplent ses créations en apesanteur.

http://www.lucilebertrand.com/fr/portraits.html

jeudi 24 juillet 2014

La Dame à la Licorne

Pourquoi la Dame à la licorne change-t-elle de coiffure sur chacune des six tapisseries du Musée de Cluny ? Sa chevelure semble participer à l'exploration du toucher, du goût, de l'odorat, de l'ouïe, de la vue et d'un mystérieux sixième sens; son corps, vivre une expérience sensorielle et spirituelle à l'unisson de ses cheveux. Passons de l'autre côté du miroir... 




La Dame à la licorne, la vue, Musée de Cluny, Paris




mercredi 23 juillet 2014

Le toucher

Couronnée d'un diadème, la dame à la longue chevelure brodée de fils d'or, toute en cascades et en ondulations, incarne la femme idéale au sens médiéval de l'amour courtois.
Entre animaux oniriques et domestiques, fleurs cultivées et fruits défendus, l'égérie de la tenture semble régner sur deux mondes : le naturel et le fantastique. 
Hormis l'ambivalente licorne, aucune présence masculine dans son jardin d'Eden : la dame est entièrement tournée vers l'exploration des sens, ici le toucher.
Le toucher, d'après la tapisserie, musée de Cluny

mardi 22 juillet 2014

Le goût

Sur cette deuxième tapisserie, la dame, somptueusement vêtue, nourrit un perroquet posé sur sa main gauche gantée et saisit de sa main droite une friandise dans la coupe tendue par sa servante.
Dans cette scène, la chevelure est disciplinée : une fine résille couvre la tête de la dame de compagnie, tandis que la chevelure de  la Dame à la licorne est sagement tenue par un bandeau. 
Seul le mouvement de son voile, répondant, dans une symétrie parfaite, à celui des ailes de l'oiseau, suggère que son esprit s'évade. 

Le goût d'après la tapisserie, Musée de Cluny

lundi 21 juillet 2014

L'odorat

Pensive, la dame tresse une couronne de fleurs pour explorer leurs senteurs. Sa capuche quasi-monacale encadrant son visage et masquant ses cheveux répond au bandeau sombre et sévère de sa servante qui sépare la tresse de son visage. Dans cette scène toute en intériorité, les deux femmes font retraite en elles-mêmes pour mieux s'imprégner de l'essence du parfum.

L'odorat, d'après la tapisserie, musée de Cluny


dimanche 20 juillet 2014

L' ouie

Dans la quatrième tenture, la dame joue debout de l'orgue séparée de sa servante par les tuyaux de l'instrument. "Etrange est sa chevelure réunie sur le devant en deux tresses qui sont nouées au dessus de sa tête et s'échappent du noeud comme un court panache" écrit Rainer Maria Rilke. L'écrivain aurait pu ajouter que la coiffure s'élance de concert avec la musique s'échappant de l'orgue : dressée sur la tête, la houppette de la dame semble danser avec les notes.

L'ouïe, d'après la tapisserie, musée de Cluny

samedi 19 juillet 2014

La vue

Dans cette scène célèbre, la coiffure est très présente. La chevelure, abondante et dénouée devient parure et participe à la séduction de la licorne. La légende raconte que seule une jeune vierge peut apprivoiser cet animal farouche. Tout, dans le maintien de la dame évoque la virginité et l'innocence : la coiffure libre, la robe sobre, la silhouette fine participent à attirer la licorne. Seuls le jeu des regards, le reflet dans le miroir, le symbole phallique de la corne troublent la pureté de l'instant et proposent une lecture plus ambivalente du tableau

La vue, d'après la tapisserie, musée de Cluny

vendredi 18 juillet 2014

Mon seul désir

La sixième tenture est la plus mystérieuse : coiffée d'un étrange bandeau terminé d'une mèche en forme de plume face à sa servante auréolée de flammèches, la muse se tient devant une tente entrouverte sur laquelle est inscrite la devise "À mon seul désir". Quel est ce désir ? Appel du corps ou élan du coeur ? La liberté de la dame associée au fantasme de la licorne plaide pour le désir charnel, son geste de renoncement à ses bijoux et ses mèches tendues vers le ciel, pour l'aspiration au dépassement de soi.
Mon seul désir, d'après la tapisserie, musée de Cluny

mardi 21 janvier 2014

Annette Messager fait la danse du scalp !

L'artiste Annette Messager revendique la dimension féminine de son art et interroge l'égalité des sexes dans ses créations. Dans la danse du scalp, elle explore tous les symboles de la chevelure.

 
Annette MESSAGER - A propos de "Danses du scalp" (2012), MAC/VAL Productions 
© MAC/VAL, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne et Mirage Illimité (2012).

Annette Messager :  « Une robe se gonfle, une chevelure est libre dans le vent, un sac plastique coloré comme une fleur s’envole, un voile de marié tente de se libérer, un enfant et sa mère dansent serrés l’un contre l’autre… Tout est mouvement, changement, déformation, transformation, de la naissance à la mort, parfois avec gravité, parfois avec légèreté, les deux ensemble souvent.»


La danse du scalp, installation d'Annette Messager

samedi 27 avril 2013

Vu au musée archéologique d’Agrigente


Tête en terre cuite 5ème siècle avant J-C

Posée sur un cou fin, cette tête de Coré ou Perséphone est d’une grande féminité. Les yeux aux lourdes paupières, le nez noble, la courbure des lèvres, la fossette gracieuse du menton, tout est charnel dans le visage de la fille de Déméter. Mais c’est surtout la chevelure qui exprime la sensualité :  naissant en douces vagues sur le front, elle se déploie en lourdes boucles voluptueuses de chaque côté du cou et sur les épaules. Inspiré par l’art ionique oriental, ce travail est attribué à un grand artiste d’Agrigente, sans doute celui qui a modelé la tête casquée d’Athéna.




Sakkos en or 3ème siècle avant J-C

Ce délicat petit filet est conçu pour envelopper les cheveux réunis en chignon. De la dentelle d’or déployée autour d’un médaillon central orné d’ une tête de méduse finement martelée. Un précieux bijou pour orner la nuque d’une élégante.