samedi 13 décembre 2014

Et si on passait au bac ?


Dans le salon de coiffure d'Annie, 
A la soirée de lancement du blog Cheveux au vent
Nos invités se prêtent au jeu des aveux 
Chacun s'épanche sur sa tignasse,
Car, quand on passe au bac, on perd sa carapace ! 
Poil trempé et crâne rétréci, on est aussi vulnérable
Qu'un poussin mouillé qui sort de sa coquille...

Les photos sont prises au salon Espace créatif d'Annie Masfaraud

samedi 22 novembre 2014

Damien et ses pattes!




Juste avant l'été, Damien a laissé apparaître des pattes sur ses joues. Il explique cette soudaine coquetterie capillaire.

« J'avais envie de changer quelque chose dans mon apparence, mon visage. Un matin, en me rasant, je me suis dit "Tiens, je vais essayer ça". C'est plus discret qu'un bouc ou une moustache; ça ne gratte pas comme une barbe de trois jours. Et ce n'est pas définitif. 
Pour moi, les pattes ça évoque l’accordéoniste Gérard Blanchard. C'est mon instrument favori, d'ailleurs j'en ai acheté un d'occasion il y a dix ans et je reprends des cours. Gérard, c'est mon idole! Il est un peu décalé comme moi, mais les pattes, ça lui donne un p'tit truc en plus, de la prestance et mieux encore, du panache! Avec mes pattes, maintenant, j'ai la bonne mine toute l'année... ,comme sur mon blog ! »

Témoignage recueilli par Elsie le 26/09/2014





mardi 11 novembre 2014

Perruquière à tous crins

Chef perruquière pour la mode et le cinéma, Christine Chomicki est aussi designer et coiffe meubles et “luminhairs”, leur donnant figure humaine.
Perruque naturelle pour Jacques Weber / Les noces de Figaro
Perruque en fibre d'os pour Alien de Thierry Mugler
Chaise "humaine", Cabinet de pilosité, exposition 2013



Portraits de cheveux

Artiste plasticienne, Lucile Bertrand expose des œuvres aériennes conçues avec des matériaux délicats et légers : cheveux, plumes, tulle, pétales et papier de soie peuplent ses créations en apesanteur.

http://www.lucilebertrand.com/fr/portraits.html

Les couvres chefs défilent à Kiev

Le 15 octobre lors de la Fashion week de Kiev, le styliste Alexei Zalevskiy fait défiler d'étranges mannequins reliés par leurs cheveux. Flamèches fauves, cornes torsadées, franges d'ébènes, ces amazones semblent sorties tout droit de la mythologie.

samedi 4 octobre 2014

L'origine du blog "Cheveux au vent"

"Si tu veux me faire un cadeau, écris sur mes coupes énergétiques, m’intime Annie, mon amie coiffeuse, le soir de ses 50 ans. La nuit, je rêve que je vogue sur les cheveux des femmes coiffées dans son salon. Mises bout à bout, les mèches longues et ondulées forment des vagues qui me portent de l’autre côté de la Méditerranée, où je suis née. Pour peindre la houle d’ébène, la toison bleue qui me ramène aux origines, j'appelle ma complice, la dessinatrice Elsie.
“ Rien n’arrête la force des rêves” me souffle-t-elle quand je lui raconte mon étrange traversée. C’est sur cette brise d’amitié qu’est né  “Cheveux au vent”. Un blog qui mêle la soie, la mémoire, la poésie et l’histoire des boucles d’ici et d’ailleurs. Dans le sillage des coiffeurs, des écrivains et des artistes, des thérapeutes, des ethnographes et des mystiques qui passent ce fil de l’âme au peigne fin"

Catherine, 17 novembre 2011

Charlotte Salomon "Vie ? ou Théâtre ?"

 De 1940 à 1942,  Charlotte Salomon crée " Vie ? ou théâtre ?" un récit pictural, musical et littéraire d'une originalité inouïe. L'artiste, dont le temps est compté, tresse une pièce chantée, entremêlant gouaches, partitions musicales de Mahler, lieder et comptines de son enfance. Dix-huit mois de création fiévreuse, échevelée, avant d'être déportée et gazée à Auschwitz le 7 octobre 1943. 
Fauchée à 26 ans en pleine floraison de son talent. 

Charlotte Salomon dans le jardin de la villa L'Hermitage, Villefranche-sur-Mer, 1939
Gouache extraite de "Vie ou théâtre",  de Charlotte Salomon, réalisée entre 1940 et 1942

Daberlohn, son professeur de musique et premier grand amour représenté à l'infini...

Man Ray photographie les cheveux

La chevelure des femmes est centrale et sublimée dans l'œuvre du photographe Man Ray comme chez les surréalistes des années 30 qui focalisent sur certaines parties du corps féminin. La bouche, les yeux, les cheveux... font l'objet de plans rapprochés et de cadrages inhabituels.

Femme aux cheveux longs, Man Ray, 1929
La publicité a recours aux artistes surréalistes pour donner une dimension onirique à ses produits. Ci-dessous, la photographe Dora Maar métamorphose la chevelure en onde marine pour une marque de shampoing.
Dora Maar, étude publicitaire pour Pétrole Hahn, 1934

Barbes fleuries


Il y a deux ans, une fleuriste de l'Utah, photographe amateur a eu l'idée de fleurir la barbe de son mari et de la photographier sur son blog.  Son initiative a déclenché une vague créative chez les néo-barbus qui revisitent les années folk via internet. Apparues en 70, dans le courant du mouvement hippy, les barbes fleuries reviennent à la mode. Les hommes décorent et accessoirisent leurs barbes. Ce symbole du masculin est-il en train de muter ?


dimanche 7 septembre 2014

Soyez de mèche avec nous !

Cheveux au vent, c’est ainsi que nous vous souhaitons d'enfourcher la rentrée !
Soyez de mèche avec nous en consultant notre blog dédié à la chevelure, 
Beauté, liberté, créativité, nous prendrons soin de vos cheveux,
L'automne 2014 sera ébouriffé et coloré… si vous vous abonnez !

Catherine et Elsie


samedi 9 août 2014

Un sac de voyage très glamour

Envie d'une besace originale pour l'été ? Confiez la vôtre à Boyarde Messenger qui peint sur pochettes et musettes, les icônes du cinéma. Cette jeune artiste fusionne l'art et la mode avec un goût prononcé pour les chevelures et coiffures glamour. Effet pop art garanti !



Création Boyarde Messenger

samedi 26 juillet 2014

Un été échevelé !

Notre blog fait ses valises et vous tresse des bagages, en chansons, en films et et en expositions du monde entier. Glissez-le dans vos malles et passez, à nos côtés, un bel été échevelé ! 
Catherine et Elsie vous souhaitent de bonnes vacances.

Un dernier post avant la plage.



Un été au musée


De la Turquie à la Suisse en passant par le Missouri, faites halte dans trois musées insolites qui collectionnent boucles, postiches, peignes et couronnes du monde entier. 

La grotte aux cheveux, Avanos, Cappadoce

Musée des cheveux, Avanos, Turquie
Dans une maison troglodyte de Cappadoce, seize mille mèches de donatrices anonymes du monde entier tapissent les murs. A l'origine de ce musée insolite, le cadeau d'une mèche de cheveux faite au potier propriétaire des lieux, par un ami, pour atténuer son absence. Depuis, les clientes de la poterie ont coutume d'offrir au potier une mèche de leurs cheveux en souvenir de leur passage. 

Leila's hair museum, Independence, Missouri



Couronnes de cheveux de célébrités, mèches de rois, de reines et de présidents... Ancienne coiffeuse dans le Missouri, Leila Cohoon collectionne les cheveux de stars. De Marylin à Mickaël Jackson en passant par la reine Victoria, les fans ne sauront plus où donner de la tête !

Musée des peignes et des cheveux, Mümliswil, Suisse

Peigne du musée de Mümliswil

 Balade nostalgique dans l'ancienne fabrique de peignes suisse qui fournissait au siècle dernier toute la noblesse européenne.

Un été au ciné


Jour de pluie ou de canicule, à l'heure de la sieste ou tard dans la nuit, faites-vous votre cinéma !

Pelo Malo, 2014, Caracas, Vénézuela

Junior, petit vénézuélien de neuf ans rêve de lisser ses cheveux crépus. Son obsession capillaire a le don d'exaspérer sa mère.

Ida, 2014, Pologne

Prendre le voile ou dénouer ses cheveux, la scène du miroir, dans laquelle Ida s'interroge sur le chemin à prendre pour sceller son destin, est un moment clef de ce film bouleversant.


Cours Lola cours, 1998, Berlin, Allemagne

Lola, 20 ans, rebelle aux cheveux rouges, dispose de vingt minutes pour trouver cent mille marks et sauver son amoureux Manni, un petit malfrat en mauvaise posture. Affolée, la jeune fille entame une course effrénée dans Berlin.




Caramel, 2006, Beyrouth, Liban

Dans un institut de beauté, cinq femmes libanaises partagent leur révoltes et leurs amours entre deux mises en plis. 

Eternal sunshine of the spotless mind,2004, Etat de New York, New -Jersey

Clémentine, excentrique jusqu'au bout des cheveux, change de couleur selon son humeur : blond, bleu, vert, orange et rouge... la variation des teintes de sa tignasse rythme le film. 

Le mari de la coiffeuse, 1990, France

Antoine a épousé la coiffeuse de ses rêves et vit avec elle un amour passionnel, entre deux shampoing, dans le huit-clos d'un salon de province. 

Le garçon aux cheveux verts, 1948, Londres, Angleterre

Le jeune Peter Frye, orphelin victime d'un bombardement, sort de son bain avec les cheveux verts. Du jour au lendemain, il devient l'objet de moqueries et de rejet de la part de ses camarades qui le poussent à se tondre la tête.

Un été en chansons

Les doigts de pied en éventail, au café ou à l'apéro, n'oubliez pas la chanson qui mettra vos cheveux au repos. Notre sélection de mélodies vous garantit évasion et nostalgie !

Antoine, Les élucubrations, 1966


Johnny Hallyday, Cheveux long et idées courtes,1966

Brigitte Bardot, Harley Davidson, 1967

Renaud, Cheveu blanc, 1994

Adamo Salvatore, Une mèche de cheveux, 1966

Michel Polnareff, Ya qu'un cheveu, 1968



jeudi 24 juillet 2014

La Dame à la Licorne

Pourquoi la Dame à la licorne change-t-elle de coiffure sur chacune des six tapisseries du Musée de Cluny ? Sa chevelure semble participer à l'exploration du toucher, du goût, de l'odorat, de l'ouïe, de la vue et d'un mystérieux sixième sens; son corps, vivre une expérience sensorielle et spirituelle à l'unisson de ses cheveux. Passons de l'autre côté du miroir... 




La Dame à la licorne, la vue, Musée de Cluny, Paris




mercredi 23 juillet 2014

Le toucher

Couronnée d'un diadème, la dame à la longue chevelure brodée de fils d'or, toute en cascades et en ondulations, incarne la femme idéale au sens médiéval de l'amour courtois.
Entre animaux oniriques et domestiques, fleurs cultivées et fruits défendus, l'égérie de la tenture semble régner sur deux mondes : le naturel et le fantastique. 
Hormis l'ambivalente licorne, aucune présence masculine dans son jardin d'Eden : la dame est entièrement tournée vers l'exploration des sens, ici le toucher.
Le toucher, d'après la tapisserie, musée de Cluny

mardi 22 juillet 2014

Le goût

Sur cette deuxième tapisserie, la dame, somptueusement vêtue, nourrit un perroquet posé sur sa main gauche gantée et saisit de sa main droite une friandise dans la coupe tendue par sa servante.
Dans cette scène, la chevelure est disciplinée : une fine résille couvre la tête de la dame de compagnie, tandis que la chevelure de  la Dame à la licorne est sagement tenue par un bandeau. 
Seul le mouvement de son voile, répondant, dans une symétrie parfaite, à celui des ailes de l'oiseau, suggère que son esprit s'évade. 

Le goût d'après la tapisserie, Musée de Cluny

lundi 21 juillet 2014

L'odorat

Pensive, la dame tresse une couronne de fleurs pour explorer leurs senteurs. Sa capuche quasi-monacale encadrant son visage et masquant ses cheveux répond au bandeau sombre et sévère de sa servante qui sépare la tresse de son visage. Dans cette scène toute en intériorité, les deux femmes font retraite en elles-mêmes pour mieux s'imprégner de l'essence du parfum.

L'odorat, d'après la tapisserie, musée de Cluny


dimanche 20 juillet 2014

L' ouie

Dans la quatrième tenture, la dame joue debout de l'orgue séparée de sa servante par les tuyaux de l'instrument. "Etrange est sa chevelure réunie sur le devant en deux tresses qui sont nouées au dessus de sa tête et s'échappent du noeud comme un court panache" écrit Rainer Maria Rilke. L'écrivain aurait pu ajouter que la coiffure s'élance de concert avec la musique s'échappant de l'orgue : dressée sur la tête, la houppette de la dame semble danser avec les notes.

L'ouïe, d'après la tapisserie, musée de Cluny

samedi 19 juillet 2014

La vue

Dans cette scène célèbre, la coiffure est très présente. La chevelure, abondante et dénouée devient parure et participe à la séduction de la licorne. La légende raconte que seule une jeune vierge peut apprivoiser cet animal farouche. Tout, dans le maintien de la dame évoque la virginité et l'innocence : la coiffure libre, la robe sobre, la silhouette fine participent à attirer la licorne. Seuls le jeu des regards, le reflet dans le miroir, le symbole phallique de la corne troublent la pureté de l'instant et proposent une lecture plus ambivalente du tableau

La vue, d'après la tapisserie, musée de Cluny

vendredi 18 juillet 2014

Mon seul désir

La sixième tenture est la plus mystérieuse : coiffée d'un étrange bandeau terminé d'une mèche en forme de plume face à sa servante auréolée de flammèches, la muse se tient devant une tente entrouverte sur laquelle est inscrite la devise "À mon seul désir". Quel est ce désir ? Appel du corps ou élan du coeur ? La liberté de la dame associée au fantasme de la licorne plaide pour le désir charnel, son geste de renoncement à ses bijoux et ses mèches tendues vers le ciel, pour l'aspiration au dépassement de soi.
Mon seul désir, d'après la tapisserie, musée de Cluny

vendredi 14 février 2014

Saint Valentin!

Un arrêt sur image en me promenant rue du Commerce : chez SEPHORA, pour le "love dating" de la Saint Valentin, on fait feu de tout poil, barbe ou chignon!

dimanche 26 janvier 2014

Brassaï et le coiffeur Antoine

On sait que le photographe Brassaï a immortalisé les rues de Paris, les vauriens et les belles de nuit. Mais la rétrospective de l'Hôtel de ville dévoile qu'il a aussi fréquenté le grand monde et le célèbre salon de coiffure du 5 rue Cambon, proche de la Concorde. A la demande d'Antoine, " pape" de la coiffure des années folles, le photographe immortalise ses coupes à la garçonne et les torsades de ses chignons sophistiqués. Quand l'objectif de Brassaï, magnifie la blondeur, les volutes et la nuque des élégantes.

Brassaï,  coiffures d'Antoine, années 1930
Brassaï, Pour l’amour de Paris, exposition à l’Hôtel de Ville de Paris, jusqu’au 8 mars, entrée libre.

mardi 21 janvier 2014

Annette Messager fait la danse du scalp !

L'artiste Annette Messager revendique la dimension féminine de son art et interroge l'égalité des sexes dans ses créations. Dans la danse du scalp, elle explore tous les symboles de la chevelure.

 
Annette MESSAGER - A propos de "Danses du scalp" (2012), MAC/VAL Productions 
© MAC/VAL, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne et Mirage Illimité (2012).

Annette Messager :  « Une robe se gonfle, une chevelure est libre dans le vent, un sac plastique coloré comme une fleur s’envole, un voile de marié tente de se libérer, un enfant et sa mère dansent serrés l’un contre l’autre… Tout est mouvement, changement, déformation, transformation, de la naissance à la mort, parfois avec gravité, parfois avec légèreté, les deux ensemble souvent.»


La danse du scalp, installation d'Annette Messager

dimanche 19 janvier 2014

Erwin Blumenfeld, fasciné par le féminin

Subjugué par les crinières de ses modèles, le grand photographe de Vogue cadre sur les cheveux. Blondeur innocente de Jane Fonda, casque sombre de Juliette Greco, toison sauvage de Léonor Fini... Les portraits des stars, sublimées par l'artiste, sont exposées au Musée du Jeu de Paume à Paris.


Robe verte, 1946


Audrey Hepburn, 1950

lundi 6 janvier 2014

Fanny Ardant rêve d'un salon de coiffure



Fanny Ardant
Dimanche 5 Janvier, dans l'émission Thé ou café, La belle Fanny confie à la journaliste Catherine Ceylac qu'elle rêve de couper, boucler, permanenter, chignoner... Pas dans un lieu huppé parisien mais dans une petit salon de coiffure de province. Là elle s'adonnerait à l'art de la conversation avec ses clientes, en musique. A quoi rêvent les stars de cinéma ! 
Voir en replay sur le site de France 2